La séquence paléolithique de Karain E (Antalya, Turquie) : analyses techniques et typologiques (1989-2009) / Marcel Otte & Janusz Krzysztof Kozlowski (2020) Nouvelles parutions hors SPF Art rupestre dans la Corne de l'Afrique / Roger Joussaume & Jean-Paul Cros (2020)

Ritualiser, gérer, piller. Rencontre autour des réouvertures de tombes et de la manipulation des ossements / Astrid A. Noterman & Mathilde Cervel (2020)
 

 

Noterman_&_Cervel_2020 [Anthropologie]
Astrid A. Noterman & Mathilde Cervel (2020) - Ritualiser, gérer, piller. Rencontre autour des réouvertures de tombes et de la manipulation des ossements, Chauvigny, Association des Publications chauvinoises (A.P.C.), 380 p. EAN 9791090534568, 30,00 €.

Après l’inhumation, l’intégrité de la sépulture peut être perturbée de multiples manières et notamment par l’intervention des vivants. En dépit du fait que la gestion de l’espace funéraire puisse souvent être responsable de ces bouleversements, elle n’est pas la seule raison poussant les hommes à remanier les sépultures. Selon les lieux, les périodes et les espaces d’inhumation, les motivations sont très diverses, sans qu’elles soient pour autant synonymes de destruction ou d’outrage. Les professionnels de l’archéologie sont, de ce fait, régulièrement confrontés à ces remaniements dont l’interprétation est souvent fortement dépendante des conditions de fouille, des méthodes appliquées à l’étude des tombes ainsi que des connaissances apportées par d’autres types de sources (sources écrites, ethnographiques …). Une approche pluridisciplinaire a été privilégiée lors de ces nouvelles Rencontres du Gaaf. Réunis autour de trois thématiques (le pillage des sépultures, la gestion de l’espace funéraire, les pratiques cultuelles), archéologues, archéo-anthropologues, historiens et ethnologues ont partagé leurs questionnements, méthodes et approches de la problématique des remaniements sépulcraux depuis la période préhistorique jusqu’à l’époque contemporaine. Ce volume se propose de réunir une trentaine de contributions issues de ces journées. Il ouvre la discussion autour de pratiques variées, mais dont la manifestation archéologique est identique : celle de la manipulation des défunts. Quelle méthodologie de terrain est appliquée à ces structures ? Que nous apprennent ces remaniements sur les sociétés du passé ? Quelles motivations poussent les vivants à réintervenir sur les sépultures de leurs proches ? Autant de questionnements qui interrogent aujourd’hui les spécialistes français et étrangers.

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