Responsable du Musée départemental de Préhistoire de Solutré A noter / Autour de la Préhistoire Archéo-anthropologue/Archéologie Alsace

Le Mésolithique des Alpes françaises du Nord. Synthèse d’après l’étude des industries lithiques de l’abri-sous-roche de la Grande Rivoire (Isère, France) / Alexandre Angelin
 

Soutenance de thèse

 

vendredi 3 février 2017 à 14 heures
Toulouse

Maison de la Recherche

 

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Thèse présentée devant le jury composé de :
- Jean Vaquer (directeur), directeur de recherche au CNRS
- Thomas Perrin (codirecteur), chargé de recherche au CNRS
- Federica Fontana (rapporteur), professore aggregato à l’Université de Ferrare (Italie)
- Boris Valentin (rapporteur), professeur à l’Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne
- Grégor Marchand (examinateur), directeur de recherche au CNRS
- Bénédicte Souffi (examinateur), responsable d’opération à l’INRAP

- Nicolas Valdeyron (examinateur), professeur à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès

 

Résumé
Depuis près d’une cinquantaine d’années, à l’instar des travaux menés depuis les années 1970 en Italie du Nord, les recherches archéologiques sur le Mésolithique des Alpes françaises du Nord ont connu un essor considérable. Ces travaux ont permis une multiplicité de découvertes de stations d’altitude de plein air ainsi que d’établir les premiers cadres chronoculturels évolutifs pour la région à partir de plusieurs gisements stratifiés. Malgré cela, les industries lithiques n’ont été que partiellement étudiées, d’un point de vue chronoculturel, au détriment des aspects technologiques. À ce jour, l’établissement d’un corpus de référence, grâce à une séquence stratigraphique « claire », se fait de plus en plus urgent. Dans le massif du Vercors, l’importante séquence de l’abri de la Grande Rivoire à Sassenage (Isère), fouillée ces dernières années, constitue une opportunité rare pour analyser et réviser toute la séquence du Mésolithique alpin. L’analyse de la répartition spatiale des vestiges, effectuée sur un échantillon de près de 17 500 artéfacts lithiques, permet d’identifier plusieurs ensembles cohérents. L’étude typotechnologique des industries de ces ensembles, adossée à six nouvelles datations radiocarbone, nous a permis de créer plusieurs phases successives du Premier au Second Mésolithique entre 8450 et 6050 cal. BC. La révision critique des ressources et données documentaires disponibles pour plusieurs massifs de l’arc alpin (français, suisse et italien), confrontée aux ensembles de la Grande Rivoire, nous a par la suite permis de mettre en évidence quatre stades successifs pour le Premier Mésolithique, entre 9500/400 et 6600/500 cal. BC. Au terme de ce travail, si la tranche chronologique 8500/6000 cal. BC tend à être particulièrement bien cernée, l’émergence du Mésolithique, au milieu du xe millénaire, peine encore très largement à être comprise dans sa totalité.

 

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