Nouvelles fouilles à La Borie del Rey A noter / Autour de la Préhistoire Appel à candidature - Directeur général de l'Institut de Paléontologie humaine

Soutenance de thèse

 

vendredi 5 avril à 14h30

Aix-en-Provence - MMSH

 

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Jury

- Nabiha Aouadi - Maître de recherche HDR - Institut National du Patrimoine - Tunis - Rapporteure
- Sylvie Beyries - Directrice de recherche - CNRS CEPAM - Examinatrice
- Jean-Philip Brugal - Directeur de recherche - CNRS LAMPEA - Examinateur
- Robert Chenorkian - Professeur université d’Aix Marseille - Directeur
- Catherine Dupont - Chargée de recherche - CNRS CReAAH - Rapporteure
- Estelle Herrscher - Chargée de recherche HDR - CNRS LAMPEA - Examinatrice

 

Résumé
La malacofaune continentale constitue l’un des composants principaux de matériel archéologique d’une « rammadiya » (ou escargotière). Si les quantités des coquille découvertes dans certains sites est remarquable, les travaux sur cette sont rares et sommaire. L’étude de la malacofaune terrestres provenant de huit sites en Tunisie vise à comprendre son rôle dans l’économie de subsistance durant le Capsien et le Néolithique.
L’alimentation présente la principale utilisation des escargots terrestres. A l’aide de plusieurs méthodes, la reconstitution de la chaine opératoire liée à la consommation des gastéropodes (de la collecte au rejet de déchet) a été établie. L’étude malacologique montre un rôle secondaire de cette faune dans le régime alimentaire des populations préhistoriques nord africaines. La variation des quantités des coquilles découvertes dans chaque « rammadiya » est en relation avec l’abondance des taxons malacologiques lors de la période de collecte. La dominance des espèces « albinos », précisément Sphincterochila candidissima, de Capsien Typique au Néolithique montre la stabilité de stratégie de ramassage : Une collecte principale vers la fin de printemps et le début de l’été suivie par un ramassage secondaire durant une ou plusieurs périodes de l’année.
Les modifications identifiées sur la paroi des tests sont représentés surtout par les perforations régulières. Ces dernières servent principalement à l’extraction de l’animal de sa coquille. La production des objets d’ornementations a été identifiée à partir des perforations exercées au dernier tour de la coquille, juste après le péristome. Au Capsien, les ouvertures concernent principalement les espèces prédominantes. Au Néolithique, les taxons malacologiques exploités sont plus nombreux. Cette geste est limitée aux sites continentaux. La présence des perforations systématiques dans certains sites présente des traditions culinaires et culturelles uniques de certains groupes humains. A partir de Capsien supérieur, Ces gestes sont devenues très répandues. A l’aide de l’ethnographie, d’autres pratiques liées à la croyance et à la production des parures sont possible suite aux découvertes en Tunisie et en Algérie.

 

Mots clés
escargots terrestres – alimentation – perforation – rammadiya – Tunisie – Holocène

 

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Contact
Ismail Saafi

 

 

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