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Cette thèse questionne la structuration des groupes de sites d’art rupestre schématique néolithique de France méridionale dans le but d’appréhender (i) les pratiques associées à l’acte graphique et (ii) la construction sociale des territoires des groupes humains préhistoriques. Pour mener à bien cette recherche, il est nécessaire de répondre aux questions préalables suivantes : la distribution spatiale des sites peints reflète-elle une réalité archéologique ou est-elle la conséquence d’une conservation différentielle des abris et des peintures ? Comment s’articulent les différents types de sites (en paroi rocheuse, pied d’escarpement, rebords ou fond de gorges…) à l’échelle des groupes d’abris et dans quelle mesure cela peut-il nous informer sur les pratiques associées, sur d’éventuels parcours les reliant ? Cette diversité typologique est-elle liée à un effet d’opportunisme ou résulte-t-elle de choix culturels forts ? Une attention particulière sera portée aux sites considérés d’accès difficile (en paroi, sur vire rocheuse, en abri surplombant le vide…). Quelle était leur accessibilité au moment des fréquentations préhistoriques ? Quelles étaient leur fonction en lien avec des aménagements d’accès ou intérieurs (murs, enlèvement de roche) ? Constituent-ils une particularité de ce corpus graphique ?

 

Pour mener à bien cette recherche, il s'agira d'interroger la modification des sites à peintures en lien avec les fréquentations humaines, la diversité de leur accessibilité, les critères de sélection, d'éventuels cheminements reliant les différents abris, ainsi que les interactions avec les autres sites archéologiques. Ce travail invite donc à une lecture multi-scalaire des ensembles de sites étudiés, en les replaçant dans leur territoire, dans leur paysage physique et en étudiant les modifications de leur cadre physique proximal et interne. Pour ce faire, cette thèse mobilise les outils de l’archéologie, de la géomorphologie et de l’analyse spatiale.

 

Le(la) candidat(e) devra avoir réalisé des études en archéologie, en géoarchéologie et/ou archeo-géomorphologie (niveau master 2). Il est attendu que le (la) candidat(e) ait des compétences en relevé d’art rupestre, relevé cartographique et des connaissances en relevé et traitement 3D (photogrammétrie voire lasergrammétrie) et en SIG. Il(elle) devra, par ailleurs, disposer de compétences physiques pour aller sur le terrain (prospections pédestres exigeantes, escalade, vire en paroi, parcours sur corde).

 

Directeur de thèse (HDR) : Jean-Jacques Delannoy
jean-jacques.delannoy@univ-smb.fr

 

Codirecteur éventuel : Claudia Defrasne
claudia.defrasne@univ-smb.fr

 

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